Cette fois, ça y est! Après avoir passé quatre ans à suivre les aventures de Bella et Edward, on peut enfin découvrir la conclusion de leur épique histoire d’amour. Et le résultat, cette fois, semble plus convaincant autant pour les critiques que le public, se classant globalement au 2e rang des films de la série, derrière l’original. Mais qu’est-ce qui fait la force de ce film, comparativement aux autres? Un peu de tout, il faut l’avouer!

Dans ce dernier film de la série, Bella (Kristen Stewart) doit apprendre à contrôler ses nouvelles pulsions vampiriques. En effet, à deux doigts de la mort après un difficile accouchement ayant mis au monde l’hybride Renesmée Cullen (Mackenzie Foy), Edward (Robert Pattinson) a, enfin, décidé d’offrir à sa femme ce qu’elle désirait plus que tout : une morsure. On a donc vu la lente transformation de Bella, que tous croyaient morte, jusqu’à ce que le changement se soit opéré dans toutes ses cellules et que la première partie se termine sur l’héroïne qui ouvre ses nouveaux yeux rouges. Bella rencontre donc sa fille, revoit son meilleur ami Jacob (Taylor Lautner) et sa nouvelle famille. Avec Edward, elle apprend à chasser, mais surtout à se contrôler quand elle sent des humains à proximité, puis les Cullen leur offrent une maison pour profiter de leur nouvelle vie à l’écart des autres. Pendant une sortie dans la forêt avec Renesmée, l’une des cousines de la famille voit l’enfant et croit que celle-ci a été transformée, ce qui va à l’encontre d’un règlement dans le monde des vampires. Elle s’empresse donc d’aviser les Volturi, qui iront rapidement retrouver les Cullen pour mettre les choses au clair. De leur côté, ceux-ci tentent de trouver des alliés pour les aider dans cette confrontation à venir. Même si l’on souhaite que tout se passe sans combat, on se prépare tout de même à se battre.

Cette nouvelle histoire nous en donne enfin un peu plus pour notre argent, côté action. En fait, dès le réveil de Bella, celle-ci est particulièrement puissante et tout ce qui nous est montré est présenté de son point de vue. Les odeurs, les sons, les images, la pluie, tout y passe. C’est là où on a utilisé à outrance les gros plans et les ralentis et qu’on a joué avec les bruits, mais le résultat y est. Cette démonstration est bienvenue puisqu’on ne nous a jamais vraiment montré comment les choses se vivent, du point de vue d’un vampire. On peut donc, enfin, profiter de cette introduction à un nouveau monde, et on aime ça. Comme s’il s’agissait d’un passage obligé dans la série, il y a tout de même certains moments non nécessaires au déroulement du récit qui ne servent qu’à montrer le côté cool du monde des vampires. À ce titre, on aurait pu se passer du bras de fer entre Bella et Emmett (Kellan Lutz), mais on aimera tout de même le moment où cette dernière se bat avec Jacob.

Pour un film misant davantage sur les effets spéciaux que les précédents, il serait faux de dire que tous les effets se valent. Bien que Mackenzie Foy interprète Renesmée à partir d’environ 7 ans, les « versions » précédentes de l’enfant sont tout droit sorties du CGI (computer-generated imagery), et le résultat est plutôt maladroit, voire risible, et il est difficile de dire si le tout était mieux rendu en 2012. Quoi qu’il en soit, ça a particulièrement mal vieilli.

Breaking Dawn – Part II nous permet pour à peu près la première fois de voir une scène de confrontation plus grande que nature. La controversée bataille finale sera satisfaisante à certains égards et décevante sur d’autres aspects. Sans entrer dans les détails, disons qu’on nous présente enfin toute l’étendue du pouvoir d’un des membres de la famille.

Et des pouvoirs, ici, il y en a. Alors qu’on a toujours su que Bella avait une sorte de bouclier pour se protéger des pouvoirs des autres (même lorsqu’elle était humaine), on peut voir ici ledit bouclier à l’action, surtout qu’on lui a donné l’aspect d’une bulle pouvant se déplacer et inclure des gens pour les protéger à leur tour. Renesmée, pour sa part, peut transmettre ses souvenirs aux gens qu’elle touche, ce qui nous donne droit à plusieurs moments émouvants. Bella tente par la suite de s’exercer à cette habileté et, sur les airs de A Thousand Years de Christina Perri, on repasse dans les moments forts de l’entièreté de la série. C’est là où on devient presque nostalgique de Twilight, malgré qu’aucun des films n’a pu nous satisfaire pleinement.

L’opinion pourra varier, mais Breaking Dawn – Part II est à mon avis le meilleur film des cinq. Il est l’aboutissement, celui qu’on a attendu plusieurs années et qu’on avait hâte de voir, pour enfin goûter à cet univers qu’on nous avait présenté de plus loin. Cette fois, on est complètement absorbé par les émotions qu’il tente de nous faire ressentir. On rit, on rage et on a soif, nous aussi, d’aventures. À lui seul, ce dernier film pourra réussir à ramener la série entière à un niveau respectable, alors qu’on pouvait être plutôt las de l’évolution lente de cette histoire d’amour. Twilight n’est encore pas une série d’action, mais la conclusion offerte ici est entièrement satisfaisante.

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