Holiday in the Wild
Suite au départ de son fils Luke (John Owen Lowe) pour l’université, Kate (Kristin Davis) planifie une seconde lune de miel avec son mari (Colin Moss) afin de reconnecter avec lui. Ce dernier lui annonce qu’il n’est plus en amour avec elle et met fin à leur relation. Kate décide tout de même de faire le voyage qu’elle avait planifié, qui la mène vers la Zambie, en Afrique. Arrivée là, elle fait la rencontre de Derek (Rob Lowe), et passe ses vacances dans un orphelinat qui s’occupe de soigner des éléphants. Au cours de son séjour en Afrique, elle développera une relation avec les éléphants, mais aussi avec Derek.
Vous le remarquerez rapidement, Holiday in the Wild ne nous met pas vraiment dans l’ambiance de Noël, puisqu’une grande majorité du film se déroule avant le temps des Fêtes et on ne passe que les 30 dernières minutes véritablement dans Noël. Par contre, il n’en demeure pas moins un film réconfortant à regarder au mois de décembre. Un des points forts du film est certainement les images qui nous sont présentées. Comme une grande partie du récit se déroule en Afrique, les paysages africains, remplis de couleur, peuvent rapidement nous faire décrocher du temps maussade et froid.
Lors du visionnement, assurez-vous d’avoir une boite de papiers mouchoirs à votre portée. Plusieurs scènes sont tournées avec des éléphants, qui sont sans doute les meilleurs personnages du récit, mais si vous êtes sensibles à la vue d’animaux en difficulté, une certaine scène est un peu plus difficile à regarder que les autres. Vous voilà avertis! En ce qui concerne l’histoire d’amour entre les deux personnages principaux, celle-ci n’arrive pas à la cheville aux éléphants. Cette histoire est très prévisible et, avouons-le, ennuyante. On ne sent pas vraiment la chimie entre les deux acteurs. De plus, on tente d’y ajouter un triangle amoureux, mais on n’y croit pas du tout. On a plus envie de voir les éléphants que de voir cette relation se développer.
Le jeu des acteurs laisse d’ailleurs un peu à désirer. Kristin Davis (Charlotte dans Sex and the City) n’est vraiment pas à son meilleur ici. Ses émotions ne semblent pas concorder avec ce que son personnage vit. Lors de moments heureux, on sent un peu plus joie alors que dans les moments de tristesse ou de frustration, elle semble plutôt neutre. Rob Lowe (Parks and Recreation) nous offre une performance correcte, mais sans plus. Il a fait de son mieux en conjuguant avec un scénario aux multiples faiblesses. Le choix de casting peut aussi en faire sourciller plusieurs. Le fils de Rob Lowe, John Owen Lowe, a été choisi pour jouer le fils de Kristin Davis. Dans une scène où John Owen Lowe partage l’écran avec les deux acteurs, on a beaucoup de difficulté à croire qu’il soit le fils de Kristin Davis et non de Rob Lowe puisqu’il ressemble comme deux gouttes d’eau à son père. Bref, il aurait peut-être fallu y penser avant de choisir cet acteur pour ce rôle.
Malgré tous ses défauts, Holiday in the Wild reste un film beau à voir qui peut nous apporter beaucoup de réconfort. Par contre, si vous cherchez des films pour vous mettre dans l’ambiance de Noël, ce n’est pas celui-ci qui vous fera avoir hâte à un 25 décembre enneigé, il vous donnera plutôt envie de vous évader au chaud pour quelques instants.
[…] Holiday in the Wild (2019) d’Ernie Barbarash […]