Ce matin, aucun visionnement de prévu, alors que je rédige un article sur les films de Sundance à surveiller au cours de la prochaine année. Il devrait paraître la semaine prochaine dans Le Collectif, le journal étudiant de l’Université de Sherbrooke. En allant m’installer dans un café, je constate avec tristesse que j’ai oublié mes gants dans l’autobus. C’est dommage, car c’est la meilleure paire de gants que j’aies jamais eue! Elles tenaient au chaud même dans des froids sibériens. Heureusement, il fait relativement chaud cette semaine. Il y a toujours une grosse tempête de neige lors du festival, mais étrangement cette année il n’y a eu que du beau temps. Je m’en vois ravi, puisque cela compliquerait considérablement mes déplacements, moi qui marche en moyenne 7 kilomètres par jour.

Courtesy of the Sundance Institute.

À parti d’aujourd’hui et jusqu’au 31 janvier, la programmation inclut des films qui ont été populaires au cours du festival et qui courent la chance de remporter des prix. Le festival les repasse donc pour les gens de la presse en prévision de l’annonce des gagnants, le 1er février. Je peux donc aller voir The 40-Years-Old Version, un film sur scénariste qui tente de devenir rappeur à 40 ans. C’est un film somme tout bien écrit et qui comporte son lot de bons moments, mais qui est extrêmement long. Le film aurait mérité d’être coupé d’au moins 30 minutes. L’actrice, réalisatrice et scénariste Radha Blank y va toutefois d’un projet très intime qui mérite qu’on s’y attarde. Il sera d’ailleurs sur Netflix au courant de la prochaine année. En fait, Netflix est la plateforme qui a fait la majeure partie des acquisitions lors du festival. Cela en dit long sur la ténacité de cette plateforme à promouvoir le cinéma indépendant, aux dépens des studios traditionnels.

Courtesy of the Sundance Institute.

Puis, c’est le documentaire Us Kids qui m’attends. Quel mauvais documentaire! Retraçant la virée des survivants de la tuerie de Parkland à travers les États-Unis dans le but de revendiquer plus de sécurité concernant les armes à feu, le film est aussi sensationnaliste que la couverture médiatique dont ces jeunes ont été aux prises. Au final, on n’apprend absolument rien dans ce documentaire, et on est cringy du début à la fin, notamment en raison de la bande sonore qui nous sort beaucoup du film. Allez lire la page Wikipédia de leur histoire, qui vous en dira autant, sinon plus.

Courtesy of the Sundance Institute.

De retour à Salt Lake City, la fatigue me frappe d’un coup. Après une power-nap relativement bénéfique, je me dirige vers mon dernier visionnement de la journée : Horse Girl. C’est un film qui a su capter mon attention malgré mon niveau élevé de fatigue, bien que je ne sois pas certain que ce soit un si bon film. C’est une comédie dramatique sur une jeune femme, sa passion pour les chevaux et son obsession pour le surnaturel et les extra-terrestres. Ou est-ce plutôt un film sur sa descente en enfer liée à une maladie mentale en plein développement? Le film nous laisse tirer nos propres conclusions, mais c’est un projet assez original et très dynamique, que j’ai beaucoup apprécié! Il sortira lui aussi sur Netflix plus tard ce printemps, avis aux intéressé.e.s.

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